samedi 29 novembre 2008

Coucou ma petite fleur d'amour !

Ce soir envie de laisser ce stylo glisser entre les lignes de mon cahier de tous les jours, je ne suis pourtant pas en voyage, juste la flemme de monter m'installer à mon bureau et sortir ton cahier et la plume à encre bleu-noir.

Envie de te dire encore combien je t'espère, les signes de ta présence en moi se sont estompés, j'ai sûrement été trop impatiente en pensant que déjà tu es là...

Tout à l'heure ton papa sera là, alors je reprendrai goût pour quelques heures à ma présence ici, hors de l'univers de rêve que je me forge à longueur de journée.

Ces quelques jours sans lui me paraissent insipides après coup, comme si mes garçons ne savaient pas m'apporter le sel, le piment nécessaire à ma vie.
Pourtant Dieu sait combien je suis fière, amoureuse d'eux et heureuse de les avoir aidées à être.

Hier j'ai été flemmarde, c'était le 30 octobre, jour de froid pinçant, jour de longue lecture en guise de goûter... vive les vacances.

Après Lalla, c'est Nassima de "Hasard" qui m'a prise par la main... merci encore M. Le Clézio !
Ce soir c'est au tour d'"Ourania", à moins que le temps ne file trop vite d'ici l'arrivée de ton papa.

Voilà, mon petit ange d'amour, la journée - dernière - du mois d'octobre s'achève, les volets sont fermés et il ne manque plus qu'une flambée dans la cheminée pour qu'on soit vraiment en hiver...
Pour ça on attendra d'avoir un poêle !

c'était le 31 octobre 2008.

Coucou mon joli espoir de printemps !

Vite fait quelques mots pour te dire, te redire et te confirmer que je t'attends.
Ces jours-ci ton papa n'est pas là et je m'ennuie de lui.

Cet après-midi j'ai vu ta copine née jeudi dernier... une jolie frimousse bien nette et prometteuse, mon Dieu comme c'est beau...

Vivement que ce soit mon tour... quand tu veux !

c'était le 29 octobre, jour froid qui finit en déluge glacé. brrrh...

mon amour joli !

Aujourd'hui, premier jour de froid depuis un mois, les prés et les toits orientés au Nord étaient tout blancs, le ciel pur et la mer scintillante, serpent d'argent entre les vasières.

J'ai parlé de toi avec une bonne copine, de mon impatience à t'accueillir, du bien que j'espère de ta venue...
Les mots pour décrire ce désir profond restent pourtant au plus intime de moi, la douceur de ta peau et la tendresse de ton regard sont pour l'instant à moi seule.

c'est le 28 octobre 2008
aujourd'hui mon grand frère a 47 ans.

Salut petit brin de muguet !

Ce matin ton Papa est reparti pour plusieurs jours de boulot loin de nous. J'ai meublé la journée de travail, balade dans les rues et les ruelles de la ville qui se réveillait d'un week-end pluvieux d'automne, pour un début de semaine à la lumière fantastique : les deux clochers du vieux quartier émergeaient dans une brume translucide - comme un voile de mousseline qui accompagnait le soleil dans son essor vers le ciel limpide.

Les pavés brillaient des bruines du dimanche, les marchands ébrouaient leurs parasols géants et l'air embaumait de mille saveurs étranges, pain d'épices, paëlla, poulets rôtis et autres crêpes sucrées.

Entre deux coups de fil de boulot et trois allées et venues un peu speed, quelques bons moments avec mes garçons, courses et goûter en café chic de la capitale du département, vestes à capuche et baskets "djeuns" trempées par les averses de grêle aux détours des magasins de musique.

Et la fin de "Désert", la délivrance de Lalla et le désespoir de Nour se sont mêlés en moi pour te donner la force d'accepter mon désir de toi. Es-tu déjà là, creusant ton nid douillet en moi ? Ou seulement encore une idée dans ma tête, dans nos coeurs enchantés l'un de l'autre ?
es-tu plus qu'une douce sensation, un tendre souhait ? Je n'ose croire que ce désir puisse être réalisé si vite, ce serait comme l'arrivée de ton papa dans ma vie, comme la maison que nous avons trouvée en quelques minutes de recherche, comme le terrain où nous avons construit notre chalet breton... tout viendrait à point, même toi ?

Le temps me dira bientôt si mon espoir est fondé.

en attendant, le 27 octobre, je t'espère.

mon petit ange d'amour !

Aujourd'hui me voilà rassurée, avec ton papa est revenue en moi la confiance et l'espoir en ta venue.
Je réalise que tu es là pour me montrer, pour finir le long apprentissage de la patience que ton papa a commencé à m'inculquer il y a bientôt quatre ans.

C'est vrai que dans mon esprit tout se précipite souvent, une envie, un désir sont difficiles à gérer dans la durée, j'aimerais que les choses arrivent quand j'en conçois l'idée... et en vieillissant j'apprends que rien ne vient soudainement, ou alors par un coup de baguette de ma bonne fée mais j'ai bien l'impression qu'elle m'a farcie de chance il y a déjà bien longtemps donc maintenant je dois être tenace et mettre toutes les chances et le temps de mon côté.

Donc patience est mère de sûreté (ou de sagesse ?) et tout vient à point à qui sait attendre, etc, etc...
J'ai parfois la sensation que tu es déjà en moi, mais oui, ça c'est sûr, au moins en pensée... non physiquement... ?
J'essaie de me souvenir de mes grossesses passées, surtout la troisième, celle que j'ai arrêtée avant qu'il soit trop tard... ma gorge se serre en y pensant, peut-être tu voulais déjà venir alors, peut-être que c'était déjà toi ?

Ces jours les sensations sont trompeuses, les seins qui gonflent puis se détendent, est-ce aussi quand on fait souvent l'amour ?
Et les mains de ton papa sur mon ventre, ça c'est vraiment magique.

Alors on verra bien, je suis bien plus zen et essaie de rendre chaque instant de sa présence magique, car je sais qu'il va à nouveau repartir.

c'était le 25 octobre, hier, car j'ai été flemmarde de la plume.

et ce matin une telle douceur au réveil, qu'on reprendrait bien du changement d'heure la nuit prochaine...
ou était-ce le plaisir de se retrouver après trois jours de séparation ? Ou la perspective d'être à nouveau loin l'un de l'autre demain pour une semaine au moins ?

aujour'hui, donc, 26 octobre, profitons.

mon p'tit bout d'amour !

Ohlala, j'ai encore plus les b... que l'autre jour, je me traite de tous les noms, je me trouve moche et grosse dans le miroir, je voudrais être vingt ans en arrière ou déjà un pied dans la tombe pour oublier cette mauvaise conscience qui me harcèle quand je pense à toi.

Je comprends que tu ne dois pas avoir grande envie de nous arriver là comme une fleur de printemps sur un tas d'immondices de fin de saison en bord de plage.

mais je dois reconnaître que cette envie, ce désir de toi, pourtant terrible par moment, est aussi plus faible par instant. J'oscille entre la confiance totale en ta venue proche et la peur que tu n'en aies ni l'intention ni la moindre envie.
Est-ce l'effet du cycle qui suit son cours naturel après plus de trois ans et demi de stérilet aux hormones ... Est-ce qu'on n'a pas fait l'amour au bon moment ? Est-ce que j'aurai le bonheur d'être une nouvelle fois enceinte, porter l'amour de mon amour, donner la vie à notre union ?

Ou bien assez parlé, écrit et disséqué ? Laisser tomber ce journal qui n'apporte rien à personne ?
C'est dur de penser et d'écrire ça à peine dix jours après avoir commencé, mais c'est pourtant les doutes et les incertitudes qui me taraudent depuis hier, 23 octobre, pourtant le jour de l'anniversaire de ton papa. Mais voilà, justement, il n'est pas là, loin de nous pour quelques jours de boulot à l'autre bout de la région...

Peut-être c'est juste ça aussi, ce manque de présence, cette injuste solitude, cette lassitude d'un rythme qui n'écoute plus ni poésie ni musique... trop de boulot, de pensées matérialistes, de soucis routiniers...

Bon ben puisque c'est comme ça je m'en vais reprendre à la page 124, où je l'ai abandonnée hier, l'histoire tendre et étrange de Lalla dans le Désert, merci M. Le Clézio, et bravo pour votre prix Nobel.

c'était le 24 octobre 2008.

aujourd'hui la grande soeur de ton papa a 50 ans.

coucou petit joli !

Aujourd'hui j'ai mauvaise conscience, je me sens honteuse, lâche et presque malhonnête de ne pas t'avoir écrit hier, d'avoir presque renoncé à toi devant le manque de temps, de tranquillité, de présence de ton papa pour te permettre de venir nous rejoindre.
Hier c'était encore une journée à 500 km et 10 heures de boulot non-stop, pour moi la routine de la vie de famille et du boulot qui ne m'emplit pas le coeur de belles choses comme je l'aimerais.

Alors ce midi, le dos doucement chauffé par le soleil, je prends mon courage et ma plume de la main gauche, je soutiens ma tête un peu trop lourde de la droite, je m'efforce de tout oublier de ces aléas bien mesquins pour te retrouver en moi, ma belle envie, mon enfant à venir.

Depuis quelques jours - est-ce l'effet de l'absence du stérilet, ou déjà... ? - je ressens quelques "trucs" bizarres en moi, tiraillements du côté des ovaires, reins parfois bien lourds, seins un peu durs ou comme gonflés... mais je n'ose formuler d'hypothèse, j'essaie de ne pas trop y attacher d'importance.

et j'imagine ton esprit entre nous, en nous, combien j'aimerais déjà y être !

et je n'ose pas l'espérer trop fort de peur de t'effrayer, te rebuter, et devoir renoncer.

hier, c'était le 21 octobre 2008

mon bébé !

Aujourd'hui comme un lundi je me suis laissée happer par le boulot, informatique et déplacements, collage de timbres et saisie de base de données.
Rien de transcendant mais rien de si terrible, en tout cas pas assez contraignant pour m'empêcher de penser à toi.
Tu es là, proche et distant à la fois, je ne sais si la foi en toi qui m'habite sera assez forte pour te donner l'envie de nous découvrir bientôt.

Ne sois pas effrayé, petit mignon, tout ira bien si tu en as le désir intense.

c'était le lundi 20 octobre.

Coucou joli petit être !

Aujourd'hui j'ai eu la chance d'avoir, dans l'ordre, un réveil tendre et voluptueux, une matinée de travail entrecoupée de pauses détente-ménage dans ma belle maison que j'aime, un déjeuner rapide mais pas mauvais suivi d'une sieste un peu comateuse mais pas trop honteuse, une belle séance de jardinage avec tes demi-frères qui renâclaient bien un peu pour s'y mettre, mais ne s'en sont pas trop mal sortis quand même !

Donc du bonheur, des fleurs et le bleu du ciel.

merci.

vivement que tu sois là pour partager ça avec nous !

c'était le dimanche 19 octobre 2008

Salut mon p'tit bout !

Aujourd'hui j'ai eu le plaisir de remettre en ordre ma bibliothèque. Enfin, la partie de celle-ci qui est à disposition de toute la famille sur une étagère du coin "culture" de notre maison.

Il est étrange, le bonheur que me procure la manipulation de tous ces livres, elle est douce, la sensation de partir en voyage au contact de ces morceaux de papier tout en étant tranquillement assise sur le tapis, le soleil chauffant doucement mon dos fatigué.

Je me prélasse à dépoussiérer certains volumes, trier ceux que je vais bientôt laisser partir vers d'autres lecteurs de ceux que j'aurais tant de plaisir à rouvrir, un jour où j'aurai enfin le temps !

Quelques instants de doutes plus tard, quelques phrases grappillées après, je me décide enfin à replacer les auteurs américains entre eux, les volumes pour enfants ou ados bien serrés, les ouvrages encore inexplorés bien à l'écart de ceux qui m'ont déjà conquise.

Et voilà maintenant les rayonnages bien nets, un coup d'aspirateur et on dirait même qu'ils me font des petits signes de bien-être.

il reste à espérer que toute la rangée des inexplorés ne prendra pas trop de poussière avant la prochaine fois où je pourrai m'en occuper...

et il reste encore la pile qui surcharge ma table de nuit, mais j'ai gardé cela pour le plaisir du dimanche qui vient.

Pendant ce temps-là ton papa nous a fait un beau jardin tout propre rasé de près et terminé la peinture du dernier morceau de maison qu'il n'avait pas encore recouvert de blanc.

Tout est bien.

c'était le 18 octobre 2008

ma petite fée des praires fleuries !

Hier, en refermant un recueil de nouvelles de Rainer Maria Rilke (dont "Une voix", qui fait vibrer un vieux souvenir dont je ne sais plus ni où ni quand il m'avait tant ému), je réalisais que j'avais une fois de plus laissé mes forces me quitter avant d'avoir couché ici quelques pensées pour toi.

Aujourd'hui en me réveillant j'ai donc pris la plume et les lignes se sont alignées en moi, chaudement pelotonnée sous la couette, caressant tranquillement la douce peau de ton papa. Mais les mots qui sont apparus en pensée peinent à ressurgir ici.
Je te disais ma lente attente de toi, mon désir de ne rien oublier de te dire, te donner à lire ma vie et le monde autour.

Et maintenant, je peine à faire autre chose que ces piètres phrases sans beaucoup de sens... les mots ont été chassés par les quelques gestes routiniers du matin.

Alors plus tard quand même, je réessaierai. J'ai grand peur de ne plus savoir écrire ni même penser un jour.

Et donc hier, le 17 octobre, ma grand-mère a eu 96 ans, toujours fraîche malgré ses douleurs au genou et ses yeux qui la laissent de plus en plus dans le brouillard.

Et je voulais aussi te parler de ton papa qui a fait un petit millier de kilomètres en moins de deux jours pour continuer à nous construire un nid douillet.

mais le temps viendra où je pourrai à nouveau laisser les mots venir à toi comme ils se forment en moi.


mon chaton joli !

Aujourd'hui j'ai constaté que la fatigue me laisse parfois absente aux choses ou aux gens qui ne m'apportent ni joie ni bonheur.
Et que la mémoire qui flanche face aux mots ou aux chiffres trop routiniers est le signe profond d'un épuisement qui se fait de plus en plus présent.

Viens vite me rafraîchir de tes mouvements fragiles, de ton envie de découvrir, de ta soif de nous émerveiller chaque jour !
j'ai besoin de ta tendresse pour m'épanouir à nouveau, de tes yeux malins pour me redonner envie de continuer à apprendre, de ton énergie toute neuve pour avancer encore.

La nuit dernière, j'ai rêvé qu'un bon pote de vingt ans m'annonçait qu'il se séparait de sa femme, une incompréhension qui dure ou une infidélité de l'un ou l'autre, je n'osais pas poser de question - j'avais le coeur serré et ne cessait de lui répéter en lui caressant le bras : "oh non, pas vous, merde !".
j'essayais de comprendre, de lui remonter le moral, mais nous avancions lourdement sur le pavé d'une vieille rue de village breton, traînant sous nos semelles et sur nos épaules toute la misère des amoureux qui perdent leurs dernières illusions.

mais heureusement ce n'était qu'un rêve.

enfin j'espère.

c'était le 16 octobre 2008.

En écrivant la date je me rends compte que je passe lamentablement sous silence cette magie du seizième anniversaire de ton grand demi-frère ! Dieu sait pourtant cette joie mêlée à une immense fierté qui me portent chaque année en ce jour !

Puisse les dieux nous accorder de nombreux autres 16 octobre au goût de poésie brune et bouclée... je t'aime, mon grand bout d'ado qui me regarda pour la première fois il y a seize ans, c'était hier, au coeur de la fin de soirée, aux bords du début de ma vie de maman.

mon bel amour !

Aujourd'hui je me suis réveillée en réalisant qu'hier au soir la fatigue et l'envie de me blottir au creux de ton papa ont été plus fortes que ma volonté de tenir ma promesse intérieure.
malgré moi les mille soucis quotidiens ont pris le pas sur mon désir de te dire chaque jour quelque chose de moi, de toi, de notre monde que tu découvriras bientôt.

à la ludothèque, j'ai serré dans mes doigts fébriles les petits pieds mignons d'une enfant de cinq mois, cherché dans son regard l'étincelle qui éclaire ma vie chaque fois que nos chemins se croisent ; elle en est déjà à s'effrayer d'un changement de traits - je suis si fatiguée par moments - d'une augmentation de l'intensité sonore... elle s'est mise à pleurer en voyant mon fils aîné dénigrer mon élan vers sa frimousse toute neuve ébahie du monde.

j'écoute Isobel Campbell sur Deezer (come on over - turn me on) et je repars cinq ans et demi en arrière, la voix de l'homme est sensuelle et grave comme celle de Leonard Cohen, amer souvenir d'une déchirure... mais les cuivres et la douce voix de la femme calment ma douleur.

Hier le ciel avait oublié d'appuyer sur le bouton "on" pour la lumière, l'automne a collé les feuilles mortes aux pare-brises des voitures ahuries par les phares allumés en pleine journée.

c'était le 15 octobre 2008

mon petit ange d'amour !

Aujourd'hui sera hier dans quelques minutes, j'ai réussi à m'extirper de la chaleur du lit pourtant bien douillet après une journée de près de vingt heures... mais l'appel de la plume a été plus fort que ma fatigue, ou plus efficace que le thé de 18h45 à Montparnasse ; je ne sais plus à cette heure qui de mon bref voyage à Paris ou de la sensation de manquer à ma parole a eu le dessus sur ma volonté d'en découdre avec moi-même.

Bref, je suis là pour te dire qu'en cette journée je n'ai cessé de penser à toi, en tant que ludothécaire à l'affût des dernières news internationales en congrès, en tant que maman fière de pouvoir rapporter les ultimes inventions ludiques au home sweet home, en tant que femme de me sentir pleinement sereine dans cette société.

Mais Dieu que je suis fatiguée !

Pas possible de lutter contre les yeux qui piquent
et la main qui peine après tant de pages de prise de notes.


A demain te raconter !

mais ma promesse intérieure est tenue.

C'était un mardi pas comme les autres, le 14 octobre 2008.

premier message

Salut bel(le) enfant !

aujourd'hui je suis allée faire enlever un morceau de métal qui te barrait l'entrée de notre univers.
à l'intérieur de moi, niché comme tu le seras bientôt si tu veux, au plus profond de mes entrailles donc, il protégeait vaillamment les parois de mon utérus de l'arrivée d'une cellule en pleine mutation, d'un organisme en devenir, d'une possible existence à naître.

depuis 17h15, la voie est libre, tu peux y aller, lance-toi donc si le coeur t'en dit dans notre grande aventure ! Je t'espère comme une goutte de rosée sur la fleur à peine éclose, comme le premier rayon de soleil après l'averse orageuse, comme la dernière larme à la fin d'un gros chagrin.

tu seras notre étoile, de mer ou dans le ciel, pour nous stupéfier de ta beauté, nous émerveiller de ta grâce, nous subjuguer de tous les dons et talents que nous aurons pu te léguer.

je t'aime déjà d'un amour sans pareil, d'une tendresse émue, du même regard que celui de ton papa quand il est là, présent en nous.

aujourd'hui Guillaume Depardieu est parti, d'une "pneumonie foudroyante" selon les média.
Une belle figure. Un homme étrange.

c'était le 13 octobre 2008.